Assalam.forumactif.org
Assalam.forumactif.org
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Rechercher
 
 

Résultats par :
 


Rechercher Recherche avancée

Derniers sujets
» Fête du Mawlid acharif
La subordonnée relative EmptyLun 11 Nov - 12:53 par Admin

» Une opinion parmi d'autres
La subordonnée relative EmptyLun 4 Nov - 21:47 par Admin

» redonner vie au forum
La subordonnée relative EmptyLun 28 Oct - 22:50 par Admin

» Tronc commun (2012-2013) photo souvenir
La subordonnée relative EmptyVen 12 Juin - 10:30 par Admin

» Le mois sacré(RAMADAN 2013)
La subordonnée relative EmptyDim 7 Juil - 10:10 par Admin

» Grande soirée à Madaris Assalam
La subordonnée relative EmptyDim 7 Juil - 0:32 par Admin

» Des photos encore des photos(Festival des sciences)
La subordonnée relative EmptyJeu 4 Juil - 11:58 par Admin

» Matinée aux couleurs de l Afrique
La subordonnée relative EmptyVen 28 Juin - 19:01 par Admin

» Résultat Bac 2013
La subordonnée relative EmptyJeu 27 Juin - 19:09 par Admin

Navigation
 Portail
 Index
 Membres
 Profil
 FAQ
 Rechercher
Partenaires
Forum gratuit


Tchat Blablaland


Mars 2024
LunMarMerJeuVenSamDim
    123
45678910
11121314151617
18192021222324
25262728293031

Calendrier Calendrier

-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% sur le Lot de 2 écrans PC GIGABYTE 27″ LED M27Q
429 € 539 €
Voir le deal

La subordonnée relative

Aller en bas

La subordonnée relative Empty La subordonnée relative

Message par Admin Dim 7 Fév - 20:32

LA SUBORDONNEE RELATIVE


Une proposition subordonnée relative répond aux
critères suivants :


  • Critère formel : elle est introduite par un
    outil relatif qui, que, quoi, dont, où, lequel. Celui-ci possède un statut
    complexe : il représente son antécédent et assume une fonction
    syntaxique dans la subordonnée. On reconnaît là le fonctionnement
    du pronom.



Dans le même temps, il joue un rôle
démarcatif : situé en tête de la proposition, il introduit la subordonnée
et il la rattache à sa principale. A ce titre, il est comparable à la
conjonction de subordination.


  • Critère syntaxique : aucune autonomie de la
    relative : c’est une subordonnée. On distingue trois
    catégories de relatives :



les adjectives qui ont un antécédent et le
complètent à la manière d’un adjectif qualificatif. J’aime travailler avec
des enfants qui écoutent
.


— les substantives sans
antécédent : elles occupent une fonction nominale dans la phrase. Qui
m’aime me suive
.


— les attributives qui se
comportent par rapport à leur antécédent comme un attribut, et constituent donc
l’information centrale de la phrase. Il a les cheveux qui tombent. Je
l’entends qui revient.



I. Relatives adjectives


Elles sont toutes dotées d’un antécédent dont
elles constituent une expansion, à la manière d’un adjectif.


A. NATURE DE L’ANTECEDENT ET FONCTION DE
LA RELATIVE


1. Antécédent nominal ou pronominal


La relative adjective vient le plus souvent
compléter un nom déterminé ou un pronom.


Paul, qui m’a téléphoné, ne viendra pas ce soir.


Elle m’a répondu la première chose qui lui venait
en tête.



Ceux qui n’écoutent pas ne comprendront pas.


Elles complètent toutes le groupe nominal ou le
pronom comme le ferait un adjectif, dont elles prennent la fonction.


Epithète : La
robe
que tu m’as achetée me plaît beaucoup.


Epithète
détachée
: Les enfants, qui n’écoutaient pas, n’ont pas
compris
.


Dans les autres cas, où
l’antécédent est d’une nature différente, on se contentera de signaler que la
relative est complément de son antécédent.


2. Antécédent
adjectival



Ô Coelio, fou que
tu es !



3. Antécédent
adverbial



La relative peut en
effet compléter un adverbe de lieu ou de temps.


J’irai là ou tu iras.


Remarque : on peut considérer comme locution conjonctive les
groupes comme maintenant que, où l’antécédent adverbial s’est soudé, à
l’usage, au pronom relatif pour former une locution permettant d’introduire une
subordonnée circonstancielles de temps.


B.
ORDRE DES MOTS DANS LA RELATIVE


On place en tête de
proposition :


— soit le relatif
lui-même (dans la majorité des cas) lorsque celui-ci est seul. J’aime
beaucoup les fleurs que tu m’as apportées



— soit le groupe formé
par la préposition et le relatif : Paul, à qui j’ai téléphoné, ne
viendra pas.



Cette position initiale du
mot relatif entraîne parfois la modification de l’ordre des mots dans la
subordonnée, le sujet venant se placer après le verbe : Voici la
maison qu’a construite mon père
.


C.
PLACE DE LA PROPOSITION RELATIVE


Pour éviter toute
ambiguïté dans le repérage de l’antécédent, la relative se place dans la grande
majorité des cas, immédiatement après son antécédent.


D.
SENS DE LA RELATIVE : RESTRICTIVES ET NON RESTRICTIVES


Dans les exemples
suivants,


Les enfants, qui
n’écoutaient pas, n’ont rien compris
et


Les enfants qui
n’écoutaient pas n’ont rien compris
,


on voit que le sens de
chaque phrase est différent.


1. Relative non
restrictive



Dans le premier cas, en
effet, l’ensemble les enfants n’est pas modifié. La relative peut donc
être supprimée sans nuire au sens global de la phrase (l’information donnée est
bien les enfants n’ont rien compris). La relative a pour but d’apporter
une information supplémentaire, aussi l’appelle-t-on explicative.


2. Relative
déterminative



Dans le second exemple,
en revanche, la suppression de la relative est impossible sans nuire au sens de
la phrase qui oppose ici deux groupes distincts : les enfants qui
n’écoutaient pas
, sous-ensemble de l’ensemble formé par les enfants,
et les autres enfants qui écoutaient. Seuls les premiers sont concernés
par le verbe :
supprimer la relative reviendrait à dire qu’aucun
enfant n’a compris
. On dira que cette relative est restrictive ou déterminative,
puisqu’elle permet de déterminer l’antécédent pour l’identifier avec
précision. Seule l’interprétation contextuelle est à même de mettre au clair
cette distinction.


Avec lequel,
sujet, l’interprétation est toujours non-restrictive.


E.
LE MODE DANS LA RELATIVE


1. L’indicatif


C’est le mode le plus
employé, puisqu’il permet de situer avec précision le procès dans la
chronologie. J’aime beaucoup le livre que tu m’as offert.


2. L’infinitif


On le rencontre dans les
relatives déterminatives avec une nuance de conséquence et/ou de but
(valeur consécutive finale) : Je cherche un endroit où travailler au
calme
.


Il se combine toujours
avec un antécédent indéfini (un endroit) pour offrir une image
virtuelle, la plus large possible.


3. Le subjonctif


Ce mode apparaît aussi
en relative déterminative :


— après un antécédent
indéfini
, lorsque le verbe exprime une incertitude ou un jugement
appréciatif : Je cherche un endroit qui me plaise.


— Après un antécédent au
superlatif
, ou encore exprimant une idée d’exclusion (le seul, l’unique, le
dernier) : C’est l’endroit le plus agréable que je connaisse.


— Lorsque la préposition
dont dépend la relative ne permet pas d’actualiser le procès, c’est-à-dire de
le rattacher à l’univers de croyance de l’énonciateur. C’est le cas pour


  • une
    principale négative ou dubitative :Il n’y a rien qui me
    plaise ici
    .
  • une
    principale interrogative : Y a-t-il quelque chose qui te
    plaise ici ?

  • une
    principale hypothétique : Si tu vois un objet qui te
    plaise, prends-le.




F.
QUELQUES CONSTRUCTIONS PARTICULIERES


1. Construction
emphatique c’est…que/qui



Il s’agit d’une variante
emphatique de la phrase linéaire. Ce tour permet en effet de détacher, pour le
mettre en relief et en faire l’élément informatif principal (le prédicat),
n’importe quel élément de la phrase, excepté le verbe. Demain Jean et moi,
nous irons au cinéma > C’est demain que Jean et moi irons au cinéma.



La relative ne sera pas
analysée comme une subordonnée : elle constitue en fait le second élément
de ce tour très usité à l’oral.


2. Les relatifs de
liaison



L’antécédent du mot relatif
est ici la proposition rectrice tout entière ou l’idée qu’elle porte : Je
lui ai bien expliquée la situation, à quoi
elle a répondu…


La relatif joue ici un
rôle de liaison entre les deux propositions (à quoi = " et à
cela ") équivalent à une relation de coordination plus que de
subordination
. La preuve en est que les deux propositions peuvent être
séparées par une ponctuation forte, et que le tour peut même se figer jusqu’à
constituer une sorte de connecteur logique : J’ai écouté avec
attention ; d’où je conclus que…



Remarque : on rapprochera de cet emploi certaines relatives figées
fonctionnant comme propositions incidentes à l’intérieur d’une phrase : que
je sache, dont acte…



3. La relative
enchâssée



Ce tour, d’un maniement
complexe, est réservé à un usage littéraire ou soutenu. Il était assez courant
en français classique. La relative comporte en son sein une proposition
rectrice et une proposition régie. Le mot relatif dépend en fait de la
seconde proposition : C’est une affaire dont j’ignore quelle sera la
fin
= " j’ignore quelle sera la fin de cette
affaire (relative + interrogative indirecte)


II.
Les relatives substantives



Elles n’ont pas
d’antécédent, aussi peuvent-elles occuper toutes les fonctions que celui-ci
aurait pu assumer dans la proposition. Les mots relatifs se limitent aux seuls qui,
quoi, où
ou bien quiconque. ON pourra également ajouter
le que de la locution n’avoir que faire.


1. Fonction et place
des relatives substantives



  • Sujet :
    Qui veut voyager loin ménage sa monture.
  • Attribut :
    C’est pour lui que je suis devenue qui je suis.
  • Complément
    d’objet
    : direct : Embrassez qui vous voudrez.



indirect :
Je parle à qui me plaît


  • Complément
    d’agent
    : Nous sommes séduites par qui sait nous parler.
  • Complément
    circonstanciel
    : J’irais où tu voudras.
  • Complément
    du nom
    : C’est la femme de qui tu sais.
  • Complément
    de l’adjectif
    : Il est aimable envers qui lui plaît.



Remarque : on ne considérera pas comme substantive les
propositions ayant pour antécédent les pronoms démonstratifs ce / celui,
celle / ces
. L’analyse grammaticale doit faire normalement débuter la
relative au mot relatif : C’est bien celle que j’ai vue.


2. Les relatives
concessives



Avec les relatifs
indéfinis complexes — qui, quoi, dont, où — et les corrélations quelque,
quelque...que, les relatives substantives occupent la fonction de
complément circonstanciel de concession
. Où que tu ailles, je serais
toujours avec toi
.


Remarque : On n’analysera pas le mot que, pourtant pronom
relatif, et on considérera qu’il forme avec le premier mot un ensemble soudé. Ces
propositions sont à analyser avec les concessives dont elles forment un
sous-ensemble
.


3. Le mode dans les
relatives substantives.



  • Indicatif :
    le plus courant. Qui veut voyager loin ménage sa monture.
  • Infinitif :
    après le groupe prépositionnel de quoi. Il n’y a pas de quoi
    se vanter.

  • Subjonctif :
    il est obligatoire avec les relatifs indéfinis complexes, dans les
    relatives concessives. Quoi que tu fasses, je te suivrai.



III.
Les relatives attributives



Elles ont un antécédent
explicite, mais ce sont elles qui portent l’information nouvelle de la phrase.
Elle sont dites prédicatives. On ne peut donc pas les supprimer sans
modifier le sens de l’énoncé. Il y a le téléphone qui sonne.


Elles ne peuvent être
introduites que par le relatif qui
et n’apparaissent que dans un
contexte particulier.


1. Relative attribut
du sujet



Avec les verbes être,
rester, se trouver
etc., lorsque ces verbes sont suivis d’un complément
circonstanciel de lieu. Elle était là, qui attendait patiemment.


2. Relative attribut
de l’objet.



  • Après les verbes de perception
    voir, entendre, sentir etc. Je l’entends qui rentre.



Remarque: on
rapprochera ce cette structure les présentatifs voici / voilà et il y
a
, qui peuvent également introduire une relative attributive. Le voilà qui arrive.


  • Après certains autres verbes permettant
    ordinairement d’introduire l’attribut de l’objet
    , comme avoir,
    rencontrer, trouver
    etc. J’ai les mains qui tremblent.




Remarque : la distinction d’avec certaines
relatives adjectives n’est pas aisée. Certaines phrases, hors contexte, peuvent
ainsi être ambiguës, selon que l’on croit devoir être l’information principale
(le prédicat). Je vois tes enfants qui courent vers nous.


Réponse à la question : que
vois-tu ?
, je vois tes enfants, et ils courent vers nous,
relative adjective non restrictive, épithète de tes enfants,


ou bien réponse à la question que font-ils ? je les vois
courir vers nous
, relative attributive, attribut de l’objet tes
enfants
.
Admin
Admin
Admin

Messages : 348
Date d'inscription : 12/03/2009
Localisation : Lot.Mouline.Souissi.Rabat

https://assalam.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum