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Message par Admin Mer 20 Mai - 17:00

Biographie d'Arthur Rimbaud



Arthur Rimbaud : Le Voyant magnifique (1854-1891)

«...JE est un autre... Je dis qu'il faut être voyant, se faire voyant.» Lettre du Voyant - Arthur Rimbaud

Extraordinaire destin que celui d'Arthur Rimbaud. Mallarmé évoquera "ce passant considérable", "éclat lui, d'un météore, allumé sans motif autre que sa présence, issu seul et s'éteignant".

Arthur Rimbaud est né à Charleville en 1854, sous le signe du mouvement, de la fugue, et du revirement. Dès le plus jeune âge, il s'illustre par ses succès scolaires. Son professeur de quatrième, M. Perette, pressent pourtant déjà toute sa complexité : "Il finira mal. En tout cas, rien de banal ne germera dans sa tête : ce sera le génie du bien ou du mal"

A 16 ans, Rimbaud commet sa première fugue. L'année suivante, en 1871, lors d'une nouvelle escapade, il fait la connaissance à Paris de Paul Verlaine à qui il avait envoyé ses poèmes. Ce dernier, de dix ans son aîné, lui avait alors adressé l'invitation suivante : "Venez, chère grande âme, on vous appelle, on vous attend". Aussitôt Rimbaud accourt, avec, pour tout bagage, quelques poèmes. En octobre 1871, lors du premier dîner des parnassiens, auquel il est convié, il fait la lecture de son Bateau ivre. Le "nourrisson des muses" fascine, enchante et soulève l'enthousiasme de la communauté des poètes parisiens. Pourtant en quelques mois, le jeune poète passe de mode, et devient même la bête noire des artistes de Saint-Germain des Près, lassés de son orgueil, de son mépris et de son insolence.

Puis à l'âge de vingt ans, Rimbaud , qui a publié deux ans auparavant Une saison en enfer, dit "Adieu" à la poésie. L'Homme aux Semelles de Vent, comme l'appellera Verlaine, multiplie les voyages, les errances, et part chercher une improbable fortune en Abyssinie. Lorsqu'il meurt, atteint d'une tumeur cancéreuse au genou, en 1891, à l'âge de trente-sept ans , il semble avoir oublié qu'il est l'un des plus grands poètes français de tous les temps.

Toute son œuvre, Arthur Rimbaud l'a écrite en six ans, entre l'âge de quinze et de vingt ans, puis il s'est tu à jamais. Son silence ne cesse de nous interpeller et d'apparaître comme l'autodestruction du génie, dont il est paradoxalement l'incarnation même.

Guy Jacquemelle


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Message par Mlle.Mii Lun 25 Mai - 17:37

Biographie de Paul Verlaine


Paul Marie Verlaine, surnommé « le Prince des Poètes », est
un poète français, né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896.

Paul Verlaine est avant tout le poète des clairs-obscurs.
L'emploi de rythmes impairs, d'assonances, de paysages en demi-teintes le
confirment, rapprochant même, par exemple, l'univers des Romances sans paroles
des plus belles réussites impressionnistes. C'est lui qui a lancé la notion de
« poètes maudits ».

La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie :
son père, comme celui de Rimbaud, est capitaine dans l'armée. Sa mère vécut à
Fampoux, une petite ville du nord Pas-de-Calais.

Il fréquente les cafés et salons littéraires parisiens puis,
en 1866, collabore au premier Parnasse contemporain et publie les Poèmes
saturniens. On y sent l'influence de Baudelaire, cependant que s'y annonce déjà
l'« effort vers l'Expression, vers la Sensation rendue »[1] qui caractérise sa
meilleure poésie. En 1869, les Fêtes galantes, des fantaisies évoquant le
XVIIIe siècle de Watteau, confirment cette orientation. En 1870, il épouse
Mathilde Mauté, à laquelle il vient de dédicacer La Bonne Chanson.

La France déclare la guerre à la Prusse, Paris est assiégé, le second empire Français s'effondre et le nouvel Empire Allemand est proclamé au Château de Versailles. L'Alsace, la Lorraine germanophone et
Metz sont cédées à l'Allemagne...

L'année suivante, Verlaine prend fait et cause pour la Commune de Paris, réprimée
dans un bain de sang par le gouvernement d'Adolphe Thiers, installé à
Versailles. Verlaine quitte Paris avec sa femme par crainte des représailles,
et ce n'est que peu de temps après son retour à Paris, alors que le jeune
couple est logé chez les parents de Mathilde, qu'Arthur Rimbaud surgit dans sa
vie et vient la bouleverser. Verlaine quitte son épouse et part en compagnie du
jeune poète pour l'Angleterre et la Belgique. C'est pendant ces voyages qu'il écrira
une grande partie du recueil Romances sans paroles. En 1873, lors d'une dispute
au domicile de sa mère à Bruxelles, il tire deux coups de révolver en direction
de Rimbaud et le blesse d'une balle au poignet. Bien que Verlaine regrette
immédiatement jusqu'à supplier Rimbaud de le tuer, ce dernier prend peur
lorsque Verlaine le devance en pleine rue et qu'il porte sa main à son
revolver. Rimbaud fuit et le dénonce à la police. Bien que Rimbaud ait retiré
sa plainte, il est condamné à l'issue d'un procès relaté par la presse, à deux
ans de prison. Il les purge à Bruxelles et à Mons. Durant son séjour en prison,
où il élabore la matière d'un recueil qui ne verra jamais le jour
(Cellulairement), son épouse obtient la séparation de corps dont la procédure
avait été lancée dès 1871. Il se convertit au catholicisme. De cette nuit
mystique en prison date probablement l'abandon de Cellulairement et l'idée du
recueil Sagesse, qui profitera, avec Jadis et Naguère (1884) et Parallèlement
(1888), d'une grande partie des poèmes du recueil mort-né. À sa sortie, il se
rend à nouveau en Angleterre.

En 1883, il publie dans la revue Lutèce la première série
des « poètes maudits » (Stéphane Mallarmé, Tristan Corbière, Arthur Rimbaud)
qui contribue à le faire connaître. Avec Mallarmé, il est traité comme un
maître et un précurseur par les poètes du symbolisme et par les décadents. En
1884, il publie Jadis et Naguère qui marque son retour sur l'avant-scène
littéraire, bien que le recueil soit essentiellement composé de poèmes
antérieurs à 1874. La même année, dans À Rebours, J.-K. Huysmans lui réserve
une place prééminente dans le Panthéon littéraire de Des Esseintes. En 1885,
dans les Déliquescences d'Adoré Floupette[2], Gabriel Vicaire et Henri
Beauclair le consacrent officieusement chef d'école des Décadents. En 1886, il
collabore à la Revue
contemporaine d'Édouard Rod. À partir de 1887, alors que sa célébrité
s'accroît, il plonge dans la misère la plus noire. Les productions littéraires
de ses dernières années sont purement alimentaires. À cette époque, il partage
son temps entre le café et l'hôpital. En 1894, il est couronné « Prince des
Poètes » et doté d'une pension. Usé prématurément, il meurt en 1896, à Paris à
l'âge de 51 ans. Le lendemain de son enterrement, plusieurs quotidiens relatent
un événement curieux : dans la nuit qui a suivi les obsèques, la statue de la Poésie, au faîte de
l'Opéra, a perdu un bras qui s'est écrasé, avec la lyre qu'il soutenait, à
l'endroit où le corbillard de Verlaine venait de passer.
Mlle.Mii
Mlle.Mii

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Date d'inscription : 20/03/2009
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